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1er novembre 2024 

Une demande de soutien de féministes allemandes
Des féministes allemandes, groupées dans l’initiative „Lasst Frauen Sprechen!“ [Laissez les femmes parler !], demandent aux féministes d’autres pays de les soutenir dans leur opposition à la loi « sur l’autodétermination en matière d’inscription du sexe » (über die Selbstbestimmung in Bezug auf den Geschlechtseintrag), votée le 12 avril 2024 et qui entrera en vigueur le 1er novembre 2024.

En voici quelques dispositions :
La loi remplace le mot « sexe » par l’expression « identité de genre ».
Utiliser les anciens noms et pronoms d’une personne trans sera passible d’une amende.
Les parents pourront modifier l’inscription du sexe de leurs enfants dès la naissance et à tout moment.
À partir de l’âge de 14 ans, les mineurs seront autorisés à définir leur propre sexe. Si les parents refusent d’y consentir, un tribunal de la famille pourra statuer contre leur volonté.

Reem Alsalem, rapporteuse spéciale de l’ONU sur la violence contre les femmes et les filles, a adressé au gouvernement allemand le 13 juin 2024 un texte détaillant les violations potentielles des droits fondamentaux des femmes et des jeunes filles qui pourraient résulter de l’application de la loi.
Vous en trouverez des extraits ci-dessous.

Nous sommes toutes concernées.
Cette loi, la plus libérale au monde, est considérée par la classe politique allemande comme un exemple à suivre, et sera mise en avant au Parlement européen.

Ce que nous demandent les féministes allemandes :
Envoyer une lettre de protestation à l’ambassadeur d’Allemagne de chaque pays (une vingtaine de pays ont donné leur accord pour participer). Voir le texte ci-dessous.
Organiser un rassemblement devant l’ambassade (ou les consulats, dans d’autres villes que la capitale) de chaque pays le 1er novembre à midi, avec une minute de silence à midi 5.

Nous serons à Paris, devant l’ambassade d’Allemagne avec la banderole « Front féministe international ».

Extraits du texte de Reem Alsalem :
« La loi semble ne pas prendre suffisamment en considération les besoins spécifiques des femmes et des filles dans toute leur diversité, en particulier celles qui sont exposées au risque de violence masculine et celles qui ont subi des violences masculines, car elle ne prévoit pas de mesures de sauvegarde pour garantir que la procédure n’est pas, autant qu’on puisse raisonnablement l’assurer, utilisée à mauvais escient par des prédateurs sexuels et d’autres auteurs de violences. »
« elle met en péril les espaces non mixtes conçus pour protéger les droits des femmes et des jeunes filles. »
« Elle permettrait aux enfants âgés de 14 ans et plus de consentir à une reconnaissance légale de leur sexe/genre, même contre la volonté de leurs parents, si elle est approuvée par un tribunal de la famille. Cette possibilité présente des défis en termes de sauvegarde de l’intérêt supérieur de l’enfant, ainsi que des responsabilités et des droits des parents dans la garantie de cet intérêt. »
« Je crains que cette loi ne présente des risques importants en termes de protection des enfants. La loi ne prévoit pas de garanties pour empêcher les transitions de genre forcées ou contraintes par les parents ou d’autres prestataires de soins, en particulier compte tenu du déséquilibre de pouvoir entre les enfants et les adultes. Selon les recherches disponibles, les filles qui sont attirées par le même sexe, qui se trouvent sur le spectre de l’autisme ou qui souffrent de dépression peuvent également être plus sensibles à l’influence et aux pressions de la société qui peuvent amener beaucoup d’entre elles à croire que la réponse à leurs luttes et à leurs souffrances est d’assumer une identité de genre autre que le sexe/genre qui a été observé pour elles à la naissance (féminin). »

LETTRE DES RESPONSABLES DU FRONT FÉMINISTE INTERNATIONAL À L’AMBASSADEUR D’ALLEMAGNE EN FRANCE
10 octobre 2024
Monsieur l’ambassadeur,

Nous vous écrivons en tant que responsables du Front féministe international, qui se compose de 82 collectifs de 7 pays (Allemagne, Belgique, Canada, Espagne, États-Unis, France et Italie) groupant au total 414 associations. Site : front-feministe.org.

Le 12 avril 2024, le gouvernement de la République fédérale d’Allemagne a adopté la loi dite « Self-ID », qui entrera en vigueur le 1er novembre 2024.

L’Allemagne a ratifié la convention des Nations unies sur l’élimination de la discrimination contre les femmes (CEDAW) et la convention d’Istanbul sur la protection des femmes contre la violence fondée sur le sexe. En outre, les droits des femmes fondés sur le sexe sont garantis par l’article 3 de la Loi fondamentale allemande. Le gouvernement allemand a donc le devoir de protéger les femmes et les jeunes filles sur la base de leur sexe.

L’expérience d’autres pays dotés de lois similaires nous préoccupe, en raison des risques pour la sécurité des femmes, des enfants et des jeunes filles.
Madame Reem Alsalem, rapporteuse spéciale de l’ONU sur la violence contre les femmes et les filles, a adressé au gouvernement allemand le 13 juin 2024 un texte détaillant les violations potentielles des droits fondamentaux des femmes et des jeunes filles qui pourraient résulter de l’application de la loi.

Sachant que l’Allemagne crée un précédent dans l’UE en adoptant l’une des lois les plus radicales en matière d’auto-identification, nous vous demandons

  • Quelles mesures de protection le gouvernement fédéral allemand a-t-il prises pour éviter les violations des droits humains des femmes, des enfants et des jeunes filles qui résulteront de la mise en œuvre de cette loi ?
    • Comment les autorités veilleront-elles à ce que les informations sur le sexe soient fondées sur le sexe biologique et non sur l’ »identité de genre » ?
    • Les violences sexuelles étant perpétrées très majoritairement par des hommes, comment les femmes et les filles qui en ont été victimes seront-elles protégées contre de nouvelles violences ?
    • Quelles sont les mesures prises pour protéger le bien-être des enfants et des filles et pour garantir le droit à l’intégrité physique et mentale, à la liberté et à la protection contre la violence et la coercition ?
    • L’interdiction de divulgation sanctionne sévèrement la mention du sexe de naissance d’une personne si celle-ci s’identifie à l’autre sexe. Quelles mesures garantissent la liberté d’expression dans le cadre de la mise en œuvre de l’interdiction de divulgation ?
    • Quelles sont les mesures prises pour garantir que les femmes homosexuelles conservent leur droit à des réunions dans des espaces sans hommes ?

Nous organisons un rassemblement devant votre ambassade le 1er novembre à midi, pour témoigner de notre attachement aux droits des femmes et des filles.

Nous vous prions d’agréer,  Monsieur l’ambassadeur, l’expression de nos salutations distinguées.

Marie-Noëlle Bas, Gérard Biard et Florence Montreynaud,
responsables du Front Féministe

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UNTERSTÜTZUNG Nr. 18 – 1. November 2024 — gegen das deutsche Gesetz „über die Selbstbestimmung in Bezug auf den Geschlechtseintrag“

Eine Bitte um Unterstützung von deutschen Feministinnen.
Deutsche Feministinnen, die sich in der Initiative „Lasst Frauen sprechen!“ bitten Feministinnen aus anderen Ländern, sie in ihrem Widerstand gegen das Gesetz „über die Selbstbestimmung in Bezug auf den Geschlechtseintrag“ zu unterstützen, das am 12. April 2024 verabschiedet wurde und am 1. November 2024 in Kraft treten soll.

Hier einige Bestimmungen daraus:
Das Gesetz ersetzt das Wort „Geschlecht“ durch den Ausdruck „Geschlechtsidentität“.
Die Verwendung der alten Namen und Pronomen einer Transperson wird mit einer Geldstrafe belegt.
Eltern können den Geschlechtseintrag ihrer Kinder ab der Geburt und jederzeit ändern.
Ab dem Alter von 14 Jahren wird es Minderjährigen erlaubt sein, ihr eigenes Geschlecht zu bestimmen. Wenn die Eltern ihre Zustimmung verweigern, kann ein Familiengericht gegen ihren Willen entscheiden.

Reem Alsalem, UN-Sonderberichterstatterin für Gewalt gegen Frauen und Mädchen, richtete am 13. Juni 2024 einen Text an die deutsche Regierung, in dem sie die potenziellen Verletzungen der Grundrechte von Frauen und Mädchen, die sich aus der Anwendung des Gesetzes ergeben könnten, detailliert darlegt.
Auszüge daraus finden Sie unten.

Wir sind alle betroffen.
Dieses Gesetz, das liberalste der Welt, wird von der deutschen Politik als vorbildlich angesehen und soll im Europäischen Parlament zur Sprache gebracht werden.

Was die deutschen Feministinnen von uns verlangen:
Schickt Ihr einen Protestbrief an den deutschen Botschafter in jedem Land (etwa 20 Länder haben ihre Teilnahme zugesagt). Siehe den Brief unten.
Organisiert Ihr eine Kundgebung vor der Botschaft (oder den Konsulaten, in anderen Städten als der Hauptstadt) jedes Landes am 1. November um 12 Uhr mittags, mit einer Schweigeminute um 12.5 Uhr.

Wir werden in Paris vor der deutschen Botschaft mit dem Banner „Internationale Feministische Front“ stehen.

Auszüge aus dem Text von Reem Alsalem :
„Das Gesetz scheint die besonderen Bedürfnisse von Frauen und Mädchen in ihrer ganzen Vielfalt nicht ausreichend zu berücksichtigen, insbesondere von Frauen, die dem Risiko männlicher Gewalt ausgesetzt sind, und von Frauen, die männliche Gewalt erlitten haben, da es keine Schutzmaßnahmen vorsieht, um sicherzustellen, dass das Verfahren nicht, soweit dies vernünftigerweise gewährleistet werden kann, von sexuellen Räubern und anderen Gewalttätern missbraucht wird.“
„ Sie gefährdet geschlechtsneutrale Räume, die zum Schutz der Rechte von Frauen und Mädchen konzipiert wurden.“
„Sie würde es Kindern ab 14 Jahren ermöglichen, einer rechtlichen Anerkennung ihres Geschlechts/Geschlechts auch gegen den Willen ihrer Eltern zuzustimmen, wenn diese von einem Familiengericht genehmigt wird. Diese Möglichkeit stellt Herausforderungen in Bezug auf die Wahrung des Kindeswohls sowie der Verantwortlichkeiten und Rechte der Eltern bei der Gewährleistung dieses Interesses dar.“
„Ich befürchte, dass dieses Gesetz erhebliche Risiken im Hinblick auf den Schutz von Kindern birgt. Das Gesetz enthält keine Garantien zur Verhinderung von Geschlechterübergängen, die von Eltern oder anderen Betreuern erzwungen oder erzwungen werden, insbesondere in Anbetracht des Machtungleichgewichts zwischen Kindern und Erwachsenen. Nach den vorliegenden Untersuchungen können Mädchen, die sich zum gleichen Geschlecht hingezogen fühlen, sich im Autismus-Spektrum befinden oder unter Depressionen leiden, auch anfälliger für gesellschaftlichen Einfluss und Druck sein, der dazu führen kann, dass viele von ihnen glauben, die Antwort auf ihre Kämpfe und Leiden sei die Annahme einer anderen Geschlechtsidentität als das Geschlecht/Geschlecht, das bei der Geburt für sie beobachtet wurde (weiblich).“

Protestbrief an den deutschen Botschafter.
Sehr geehrter Herr Botschafter,
Wir schreiben Ihnen als Mitglieder der Internationalen Feministischen Front, die aus 82 Kollektiven aus sieben Ländern (Belgien, Deutschland, Frankreich, Italien, Kanada, Spanien, USA) besteht, in denen insgesamt 414 Vereinigungen zusammengeschlossen sind.
Am 12. April 2024 hat die Regierung der Bundesrepublik Deutschland das sogenannte „Self-ID-Gesetz“ verabschiedet, das am 1. November 2024 in Kraft treten wird.

Deutschland hat das Übereinkommen der Vereinten Nationen zur Beseitigung jeder Form von Diskriminierung der Frau (CEDAW) und das Istanbul-Übereinkommen zum Schutz von Frauen vor geschlechtsbezogener Gewalt ratifiziert. Darüber hinaus werden die geschlechtsspezifischen Rechte von Frauen durch Artikel 3 des deutschen Grundgesetzes garantiert. Die deutsche Regierung hat daher die Pflicht, Frauen und Mädchen auf der Grundlage ihres Geschlechts zu schützen.

Die Erfahrungen anderer Länder mit ähnlichen Gesetzen geben uns aufgrund der Sicherheitsrisiken für Frauen, Kinder und Mädchen Anlass zur Sorge.
Frau Reem Alsalem, UN-Sonderberichterstatterin für Gewalt gegen Frauen und Mädchen, hat am 13. Juni 2024 einen Text an die deutsche Regierung gerichtet, in dem sie die potenziellen Verletzungen der Grundrechte von Frauen und Mädchen, die sich aus der Anwendung des Gesetzes ergeben könnten, detailliert darlegt.

In Anbetracht der Tatsache, dass Deutschland mit der Verabschiedung eines der radikalsten Gesetze zur Selbstidentifizierung einen Präzedenzfall in der EU schafft, fordern wir Sie auf.

  1. Welche Schutzmaßnahmen hat die deutsche Bundesregierung ergriffen, um Menschenrechtsverletzungen an Frauen, Kindern und Mädchen zu verhindern, die sich aus der Umsetzung dieses Gesetzes ergeben werden?
    2. Wie werden die Behörden sicherstellen, dass die Informationen über das Geschlecht auf dem biologischen Geschlecht und nicht auf der „Geschlechtsidentität“ beruhen?
    3. Da sexuelle Gewalt ganz überwiegend von Männern verübt wird, wie werden Frauen und Mädchen, die Opfer dieser Gewalt geworden sind, vor weiterer Gewalt geschützt?
    4. Welche Maßnahmen werden ergriffen, um das Wohlergehen von Kindern und Mädchen zu schützen und das Recht auf körperliche und geistige Unversehrtheit, Freiheit und Schutz vor Gewalt und Zwang zu gewährleisten?
    5. Das Offenlegungsverbot stellt die Nennung des Geburtsgeschlechts einer Person unter schwere Strafe, wenn diese sich mit dem anderen Geschlecht identifiziert. Welche Maßnahmen gewährleisten das Recht auf freie Meinungsäußerung bei der Umsetzung des Offenlegungsverbots?
    6. Welche Maßnahmen werden ergriffen, um sicherzustellen, dass homosexuelle Frauen ihr Recht auf Treffen in männerfreien Räumen behalten?

Wir veranstalten am 1. November um 12 Uhr mittags eine Kundgebung vor Ihrer Botschaft [oder Ihrem Konsulat], um unsere Verbundenheit mit den Rechten von Frauen und Mädchen zu bekunden.

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APOYO Nº 18 – 1 de noviembre de 2024 — contra la ley alemana «sobre la autodeterminación con respecto a la entrada de género»

Petición de apoyo de las feministas alemanas
¡Las feministas alemanas, agrupadas bajo la iniciativa «Lasst Frauen Sprechen! » [Que hablen las mujeres] piden a las feministas de otros países que las apoyen en su oposición a la ley «sobre la autodeterminación en materia de registro de sexo» (über die Selbstbestimmung in Bezug auf den Geschlechtseintrag), aprobada el 12 de abril de 2024 y que entrará en vigor el 1 de noviembre de 2024.

He aquí algunas de sus disposiciones:
La ley sustituye la palabra «sexo» por la expresión «identidad de género».
Utilizar los nombres y pronombres anteriores de una persona trans se castigará con una multa.
Los padres podrán cambiar el sexo de sus hijos desde el nacimiento y en cualquier momento.
A partir de los 14 años, los menores podrán definir su propio género. Si los padres se niegan a dar su consentimiento, un tribunal de familia podrá fallar en contra de sus deseos.

El 13 de junio de 2024, Reem Alsalem, relatora especial de la ONU sobre la violencia contra las mujeres y las niñas, envió al gobierno alemán un texto en el que detallaba las posibles violaciones de los derechos fundamentales de las mujeres y las niñas que podrían derivarse de la aplicación de la ley.
A continuación encontrará algunos extractos.

Todos estamos afectados.
Esta ley, la más liberal del mundo, es considerada por los políticos alemanes como un ejemplo a seguir, y será presentada al Parlamento Europeo.

Lo que las feministas alemanas nos piden que hagamos:
Enviar una carta de protesta al embajador alemán en cada país (una veintena de países han aceptado participar). Véase la carta más abajo.
Organizar una concentración ante la embajada (o consulados, en ciudades que no sean la capital) de cada país el 1 de noviembre a mediodía, con un minuto de silencio a las 12.05 horas.

Estaremos en París, frente a la embajada alemana, con la pancarta «Frente Feminista Internacional».

Extractos del texto de Reem Alsalem:
«La Ley parece no tener suficientemente en cuenta las necesidades específicas de las mujeres y las niñas en toda su diversidad, en particular las que corren el riesgo de sufrir violencia machista y las que han sufrido violencia machista, ya que no establece salvaguardias para garantizar que el procedimiento no sea, en la medida en que pueda razonablemente determinarse, utilizado indebidamente por depredadores sexuales y otros autores de violencia.»
«Pone en peligro los espacios unisex diseñados para proteger los derechos de las mujeres y las niñas».
«Permitiría a los niños mayores de 14 años consentir el reconocimiento legal de su sexo/género, incluso en contra de los deseos de sus padres, si lo aprueba un tribunal de familia. Esta posibilidad presenta desafíos en términos de salvaguardar el interés superior del niño, así como las responsabilidades y derechos de los padres a la hora de garantizar esos intereses.»
«Me preocupa que esta legislación presente riesgos significativos en términos de protección de la infancia. La ley no incluye salvaguardias para impedir las transiciones de género forzadas o coaccionadas por los padres u otros cuidadores, sobre todo teniendo en cuenta el desequilibrio de poder entre niños y adultos. Según las investigaciones disponibles, las niñas que se sienten atraídas por el mismo sexo, que se encuentran en el espectro autista o que padecen

Carta de protesta al embajador alemán.
Señor Embajador,
Nos dirigimos a usted como miembros del Frente Feminista Internacional, formado por 82 grupos de 7 países (Alemania, Bélgica, Canadá, España, Estados Unidos, Francia e Italia) que representan a un total de 414 asociaciones.

El 12 de abril de 2024, el gobierno de la República Federal de Alemania aprobó la ley de «autoidentificación», que entrará en vigor el 1 de noviembre de 2024.

Alemania ha ratificado la Convención de las Naciones Unidas sobre la Eliminación de Todas las Formas de Discriminación contra la Mujer (CEDAW) y el Convenio de Estambul sobre la Protección de la Mujer contra la Violencia de Género. Además, los derechos de la mujer por razones de género están garantizados por el artículo 3 de la Ley Fundamental alemana. Por lo tanto, el gobierno alemán tiene el deber de proteger a las mujeres y las niñas en función de su género.

Nos preocupa la experiencia de otros países con leyes similares, debido a los riesgos para la seguridad de las mujeres, los niños y las niñas.
El 13 de junio de 2024, Reem Alsalem, relatora especial de la ONU sobre la violencia contra las mujeres y las niñas, envió al gobierno alemán un texto en el que detallaba las posibles violaciones de los derechos fundamentales de las mujeres y las niñas que podrían derivarse de la aplicación de la ley.

Dado que Alemania está sentando un precedente en la UE al adoptar una de las leyes más radicales en materia de autoidentificación, le pedimos que

  1. ¿Qué salvaguardias ha adoptado el gobierno federal alemán para evitar las violaciones de los derechos humanos de las mujeres, los niños y las niñas que se derivarán de la aplicación de esta ley?
    2. ¿Cómo garantizarán las autoridades que la información sobre el sexo se basa en el sexo biológico y no en la «identidad de género»?
    3. Dado que la gran mayoría de los actos de violencia sexual son perpetrados por hombres, ¿cómo se protegerá a las mujeres y niñas que han sido víctimas de nuevos actos de violencia?
    4. ¿Qué medidas se están tomando para proteger el bienestar de los niños y las niñas y garantizar su derecho a la integridad física y mental, a la libertad y a la protección contra la violencia y la coacción?
    5. La prohibición de revelación castiga severamente la mención del sexo de nacimiento de una persona si ésta se identifica con el otro sexo. Qué medidas garantizan la libertad de expresión en la aplicación de la prohibición de revelación?
    6. ¿Qué medidas se están tomando para garantizar que las mujeres lesbianas mantengan su derecho a reunirse en espacios libres de hombres?

Estamos organizando una concentración frente a su embajada [o consulado] el 1 de noviembre a mediodía, para mostrar nuestro compromiso con los derechos de los mujeres.

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SUPPORT N°18 – November 1, 2024 — against the German law “on self-determination with regard to gender entry”

A request for support from German feminists

German feminists, grouped under the initiative “Lasst Frauen Sprechen!” [Let women speak!], are asking feminists in other countries to support them in their opposition to the law “on self-determination in matters of sex registration” (über die Selbstbestimmung in Bezug auf den Geschlechtseintrag), passed on April 12, 2024 and due to come into force on November 1, 2024.

Here are some of its provisions:
The law replaces the word “sex” with “gender identity”.
Using a trans person’s former names and pronouns will be punishable by a fine.
Parents will be able to change the sex of their children from birth and at any time.
From the age of 14, minors will be allowed to define their own gender. If parents refuse to consent, a family court may rule against their wishes.

Reem Alsalem, UN Special Rapporteur on Violence against Women and Girls, sent a text to the German government on June 13, 2024, detailing potential violations of the fundamental rights of women and girls that could result from law enforcement.
You will find extracts below.

We are all concerned.
This law, the most liberal in the world, is considered by the German political class as an example to follow, and will be put forward to the European Parliament.

What German feminists are asking us to do:
Send a letter of protest to the German ambassador in each country (some 20 countries have agreed to take part). See text below.
Organize a rally in front of the embassy (or consulates, in cities other than the capital) of each country on November 1 at noon, with a minute’s silence at noon 5.

We will be in Paris, in front of the German Embassy, with the banner “International Feminist Front”.

Excerpts from Reem Alsalem’s text:
“The law appears not to take sufficient account of the specific needs of women and girls in all their diversity, particularly those at risk of male violence and those who have suffered male violence, as it fails to provide safeguards to ensure that the procedure is not, as far as can reasonably be assured, misused by sexual predators and other perpetrators of violence.”
“it jeopardizes gender-neutral spaces designed to protect the rights of women and girls.”
“It would allow children aged 14 and over to consent to legal recognition of their sex/gender, even against their parents’ wishes, if approved by a family court. This possibility presents challenges in terms of safeguarding the best interests of the child, as well as the responsibilities and rights of parents in guaranteeing those interests.”
“I fear that this law presents significant risks in terms of child protection. The law lacks safeguards to prevent forced or coerced gender transitions by parents or other caregivers, especially given the power imbalance between children and adults. According to available research, girls who are same-sex attracted, on the autism spectrum or suffering from depression may also be more susceptible to societal influence and pressures that can lead many of them to believe that the answer to their struggles and suffering is to assume a gender identity other than the sex/gender that was observed for them at birth (female).”

LETTER FROM THE LEADERS OF THE INTERNATIONAL FEMINIST FRONT TO THE GERMAN AMBASSADOR
october 10, 2024
We are writing to you as leaders of the International Feminist Front, which is made up of 82 collectives from 7 countries (Belgium, Canada, France, Germany, Italy, Spain and the United States) grouping a total of 414 associations. Website: front-feministe.org.

On April 12, 2024, the government of the Federal Republic of Germany passed the so-called “Self-ID” law, which will come into force on November 1, 2024.
Germany has ratified the UN Convention on the Elimination of Discrimination against Women (CEDAW) and the Istanbul Convention on the Protection of Women against Gender Violence. In addition, women’s gender-based rights are guaranteed by Article 3 of the German Basic Law. The German government therefore has a duty to protect women and girls on the basis of their gender.

We are concerned by the experience of other countries with similar laws, because of the risks to the safety of women, children and girls.
Ms. Reem Alsalem, UN Special Rapporteur on Violence against Women and Girls, sent a text to the German government on June 13, 2024, detailing the potential violations of the fundamental rights of women and girls that could result from the application of the law.

Knowing that Germany is setting a precedent in the EU by adopting one of the most radical laws on self-identification, we ask you to
1. What protective measures has the German federal government taken to prevent violations of the human rights of women, children and girls that will result from the implementation of this law?
2. How will the authorities ensure that sex information is based on biological sex and not on “gender identity”?
3. Since the vast majority of sexual violence is perpetrated by men, how will women and girls who have been victims be protected against further violence?
4. What measures are being taken to protect the well-being of children and girls, and to guarantee their right to physical and mental integrity, freedom and protection against violence and coercion?
5. The ban on disclosure severely punishes the mention of a person’s birth gender if that person identifies with the other sex. What measures guarantee freedom of expression when implementing the disclosure ban?
6. What measures are being taken to ensure that homosexual women retain their right to meet in male-free spaces?

We are organizing a rally in front of your embassy on November 1 at noon, to demonstrate our commitment to the rights of women and girls.

22 mai 2024

413 organisations féministes s’élèvent contre la politique de l’Allemagne au sujet des femmes dans l’Union européenne

Un texte de Dr. Ingeborg Kraus,

L’Allemagne nazie a mis l’Europe à feu et à sang, a tué et chassé des millions de personnes et a commis, avec l’Holocauste, une rupture de civilisation sans précédent. L’Union européenne est née et a grandi lentement sur ces décombres. L’Allemagne n’a pas conquis la démocratie, celle-ci la lui a été offerte. Des milliers de soldats des forces alliées ont dû se battre pour cela, et plusieurs dizaines de milliers de personnes y ont laissé leur vie. La nouvelle Allemagne démocratique fait partie de l’UE et porte, en raison de son histoire de coupable, une responsabilité particulière au sein de l’UE.

Cette année, les élections européennes ont lieu dans une année de crise : guerres, catastrophes écologiques dues au changement climatique, et montée en puissance des forces populistes et d’extrême droite dans le monde.

La politique patriarcale continue de dominer l’action politique : exploitation, oppression, brutalité et soif de domination au détriment des hommes, des animaux et de la nature. Les femmes en politique et la politique féministe n’ont jamais été aussi importantes qu’aujourd’hui.

L’Allemagne a reçu une main tendue après la Seconde Guerre mondiale et est devenue membre de l’UE. Comment l’Allemagne gère-t-elle cette confiance offerte ? Dans ce texte, je souhaite analyser la politique européenne de l’Allemagne en ce qui concerne sa politique des femmes, et je me pose aussi la question suivante : comment l’Allemagne gère-t-elle sa responsabilité historique au sein de l’UE ?

Sur de nombreuses affiches de campagne, les partis se prononcent en faveur d’une Europe forte. Le font-ils vraiment ?

Je commencerai par tirer quelques conclusions de mon texte : il faut en effet constater que l’Allemagne se comporte très souvent comme une mauvais élève au sein de l’UE : soit elle ne fait pas ses devoirs, soit elle les fait mal. L’Allemagne bloque aussi souvent des lois progressistes au sein de l’UE, fait la sourde oreille ou se montre agacée par l’UE. Les exemples sont légion. En voici quelques-uns :

Par exemple, l’Allemagne s’est donné 5 ans pour mettre en œuvre la directive européenne (2011/36/UE) de 2011 sur une meilleure protection contre la traite des êtres humains avec le §232 du code pénal en 2016. Lors de sa transposition, l’Allemagne n’a pas intégré les notions d’« abus d’autorité et d’exploitation d’une vulnérabilité particulière ». Il est donc encore aujourd’hui douteux que l’Allemagne ait réellement rempli son obligation en la matière.

De même, la Convention d’Istanbul de 2011 (un instrument international contraignant pour lutter contre la violence à l’égard des femmes) n’a été ratifiée par l’Allemagne que six ans plus tard, c’est-à-dire en 2017, et n’est considérée comme un droit en vigueur en Allemagne que depuis février 2018. Jusqu’à présent, il n’existe aucune stratégie pour sa mise en œuvre.

Dans le cas de la pornographie enfantine, l’Allemagne a attendu 10 ans et n’a donné suite qu’en 2021 aux directives de l’UE (2011/92/UE), qui considère ces délits comme des infractions graves. Le nouveau gouvernement a ensuite fait marche arrière le 1er mai 2024 en réduisant ces faits à une infraction moins grave, bien que cela soit en contradiction évidente avec la directive de l’UE.

Quelle est la politique des femmes des différents partis en Allemagne ? Nous n’analyserons pas ici tous les sujets, mais seulement les plus urgents : la prostitution et l’interruption de grossesse.

  • PROSTITUTION

En introduisant une législation libérale sur la prostitution en 2002, l’Allemagne est devenue le bordel de l’Europe. La politique internationale demande depuis des années à l’Allemagne de modifier sa législation sur la prostitution et de se concentrer sur la réduction de la demande. Que s’est-il passé ? Rien du tout.

Tous les partis de gauche (SPD, Verts, Linke) semblent résister à la critique et continuent de miser sur la légalisation de la prostitution, ce qui a exactement l’effet inverse de la réduction de la demande : la normalisation de l’achat de sexe et la protection des acheteurs de sexe, des proxénètes et des gérants de maisons closes.

Vous trouverez dans la note finale une liste terriblement longue d’accords et de conventions internationales qui exigent de l’Allemagne un changement d’orientation dans sa politique de prostitution.

L’Allemagne a l’obligation de respecter ces accords. L’Allemagne s’isole en Europe avec sa politique qui légalise l’achat de sexe et ne fait donc rien contre la demande. Depuis des années, l’Allemagne fait exactement le contraire de ce qu’elle s’est engagée à faire ! Le gouvernement semble s’en moquer.

Lorsque la CDU a soumis le modèle nordique au vote du Bundestag en mars 2024, tous les partis de gauche (SPD, Verts, Linke) ont récité les mythes habituels sur la prostitution (une pénalisation des clients forcerait la prostitution à devenir clandestine, augmenterait la violence et équivaudrait à une interdiction professionnelle, etc.) et ont rejeté la proposition en bloc. Il est étonnant de constater que le SPD est ici en contradiction avec sa propre politique européenne, puisque c’est l’eurodéputée SPD Maria Noichl qui s’est battue pour le modèle nordique au niveau européen et qui a été à l’origine de l’adoption par le Parlement européen du texte suivant : « La réglementation de la prostitution dans l’UE : ses effets transfrontaliers et ses conséquences pour l’égalité et les droits des femmes ». Alors que faire maintenant ? Le SPD est-il favorable au modèle nordique dans l’UE mais le rejette-t-il pour l’Allemagne ? C’est extrêmement curieux !

Nous savons aujourd’hui que plus de 90 % des femmes qui se prostituent ne le font pas de leur plein gré, la majorité d’entre elles étant même victimes de la traite des êtres humains. Derrière le système de la prostitution se cache une exploitation impitoyable. Quelques hommes s’enrichissent sur le dos du corps et de la santé des femmes. Les femmes ayant des vulnérabilités spécifiques (p. ex. traumatisme préalable, migration, pauvreté) ne sont pas protégées. Avec la loi sur la protection des prostituées, ces femmes sont livrées en pâture à des exploiteurs brutaux. Ce n’est pas une politique de gauche, mais une politique néolibérale.

La loi sur la prostitution de 2002 et son amendement en 2017 ont échoué. Tous les faits sont là. Comment se fait-il que les partis (SPD & Verts) qui ont introduit cette loi n’aient rien appris après 20 ans et continuent de nier les réalités de la prostitution ? La triste réalité de leur étroitesse d’esprit est pourtant que des milliers de femmes en font quotidiennement les frais dans la prostitution et subissent des violences sexuelles.

Le thème de la prostitution n’est apparemment pas un « dérapage » dans les errements du SPD et des Verts, puisqu’ils veulent maintenant légaliser, selon le même schéma de pensée, la maternité de substitution, sous le couvert d’une « maternité de substitution altruiste ». Un tel projet ne fera évidemment qu’encourager l’exploitation des femmes et la traite des êtres humains.

  • « CHANGEMENT DE SEXE »

Les partis de gauche en Allemagne (SPD, Verts, Linke) ont voté à l’unanimité la loi d’autodétermination en avril 2024. Ils ont ainsi définitivement renoncé à une politique de gauche sérieuse, car la politique de gauche est synonyme d’information et non d’une fantaisie digne d’un cabaret, où chaque citoyen peut changer de sexe chaque année, dans un sens ou dans l’autre, comme il le souhaite. Des députés l’ont imposé en faisant passer pour des faits des affirmations fausses (par exemple « il y a plus de deux sexes » ou « les femmes transgenres sont des femmes »). Toute personne âgée de plus de 14 ans en Allemagne peut désormais changer de sexe chaque année. La protection des enfants est ainsi déclarée absurde, et les femmes abolies en tant que sexe. Les femmes perdent ainsi de nombreux droits, comme par exemple les espaces protégés pour les femmes, le sport féminin, les quotas féminins, etc. Déclarer que cette loi est féministe est une plaisanterie. Et ils veulent maintenant faire la promotion de cette loi dans l’UE ! Non merci !

Le FDP, en tant que plus petit partenaire de coalition dans le gouvernement actuel, semble ne faire de la politique que pour son petit groupe-cible masculin. Il ne bloque pas seulement des réformes importantes au sein de sa coalition, mais aussi au sein de l’UE : il a bloqué le vote de la loi européenne sur la chaîne d’approvisionnement, il s’est opposé à l’arrêt des véhicules à combustion, à l’interdiction du glyphosate et a voté contre une loi progressiste visant à protéger les femmes contre le viol dans l’UE. Au sein de l’Allemagne, il est bien sûr aussi favorable à la poursuite de la législation libérale sur la prostitution, la légalisation de la maternité de substitution, la commercialisation des ovules et la loi sur l’autodétermination. Il semble qu’il ne puisse faire que de la politique de lobbying pour sa clientèle élitiste masculine. En tant que féministe, j’espère que le FDP n’aura plus jamais de position de pouvoir, ni en Allemagne, ni dans l’UE.

  • AVORTEMENT

La CDU a évolué positivement dans de nombreux domaines de la politique des femmes. Elle est ainsi le premier et le seul parti établi en Allemagne à exiger le modèle nordique, à s’opposer à la maternité de substitution et à rejeter la loi sur l’autodétermination dans sa forme actuelle.

Depuis plus de 50 ans, elle ne change pourtant pas d’avis sur l’interruption de grossesse. En Allemagne, l’avortement est toujours traité dans le cadre du code pénal et se situe donc entre le meurtre, l’homicide et l’homicide involontaire. La CDU/CSU continue de trouver cela normal. En 1995, un compromis a été trouvé qui autorise l’avortement jusqu’à la 12e semaine sous condition d’une consultation médicale. Dans un premier temps, cela ne semble pas si grave. Mais les conséquences négatives de continuer à gérer les avortements sous le §218 du droit pénal sont très importantes : l’avortement ne fait pas partie de la formation de base en gynécologie, c’est pourquoi le nombre des médecins qui pratiquent des avortements diminue. De nombreuses cliniques gérées par des responsables chrétiens refusent de pratiquer des avortements. Même les grandes cliniques de soins ne proposent pas toujours l’avortement. Il existe aujourd’hui une véritable pénurie de soins. Dans une ville moyenne comme la mienne, Karlsruhe, qui compte environ 300.000 habitants, il n’y a qu’un seul médecin qui propose des avortements par aspiration. S’il est malade ou en vacances, les femmes doivent faire un long voyage jusqu’à une autre ville, et y être traitées par un médecin étranger, souvent sans égards et à la chaîne. La situation en Bavière est encore bien pire : seuls 9 des 83 hôpitaux publics proposent encore des interruptions de grossesse. De nombreuses femmes font état de traitements et de consultations dans un climat hostile, comme si elles étaient des délinquantes. Les médecins qui pratiquent des avortements font aussi l’objet de campagnes hostiles.

Lorsqu’on parle de cet état d’urgence avec des femmes politiques de la CDU/CSU, les mots suivants reviennent très vite : « protection de la vie à naître ». Elles voient dans le « compromis de 1995 » une bonne solution. Mais elles ne voient pas que ce conflit n’oppose plus depuis longtemps les partis de droite et de gauche ou les conservateurs et les libéraux, mais l’extrême droite et les fondamentalistes chrétiens aux personnes faisant preuve d’ouverture d’esprit. Lors d’un vote historique en France, tous les partis, sauf l’extrême droite, ont voté pour l’inscription du droit à l’avortement dans la constitution. C’est Simone Veil, survivante de l’Holocauste, ministre de la Santé d’un gouvernement de centre-droit et première présidente du Parlement européen, qui a introduit la loi de 1975 dépénalisant l’avortement en France.

« Le droit à l’avortement est un droit fondamental », affirme désormais le Parlement européen, qui a voté en avril 2024 à une nette majorité l’inscription de ce droit dans la Charte des droits fondamentaux.

La CDU/CSU doit se voir reprocher ici sa position sur ce point, qui la place du côté de l’extrême droite et des fondamentalistes chrétiens. Des responsables menacent de porter plainte devant la Cour constitutionnelle fédérale. Ils semblent vouloir continuer à écouter le Vatican et non l’UE, ni Simone Veil, ni notre voisine la France, qui a désormais inscrit ce droit dans sa constitution. Ils veulent continuer à traiter comme des criminelles les femmes enceintes contre leur gré. Il s’agit pourtant de soins de base en matière de santé féminine, et non d’un délit.

Depuis des années, la CDU/CSU introduit l’idée d’une culture dominante allemande censée cimenter la société. Ce faisant, elle avance des thèmes absurdes comme le sapin et le kebab. Ce n’est pas la baguette ou le beaujolais qui donnent une orientation à la société française, mais ses valeurs républicaines : Liberté, Égalité, Fraternité. L’Allemagne a sa Loi fondamentale, qui fête cette année son 75e anniversaire. On y trouve tout ce dont une société a besoin pour trouver une cohésion. Je vous invite à vous en inspirer ! Pour les droits des femmes, c’est le paragraphe 3 sur l’égalité des sexes. Avec la légalisation de l’achat de sexe, l’Allemagne reste à des années-lumière de cela.

Avec leur politique qui ne trouve pas de réponse aux dysfonctionnements extrêmes, les responsables de la CDU/CSU renforcent eux-mêmes les forces d’extrême droite en Allemagne. De nombreux électeurs de l’AFD ne sont certainement que des électeurs protestataires qui expriment ainsi leur déception.

Voilà à quoi ressemble la politique allemande sur les femmes. Un paysage politique difficile, où une féministe ne peut pas vraiment trouver sa place. L’Allemagne mène une politique féminine repliée sur elle-même, sans regarder au-delà de son propre horizon pour voir ce que font ses voisines et comment elles traitent certains sujets. Mais l’Europe est aussi là pour élargir son propre horizon et apprendre des autres. Il y a de nombreuses grandes réalisations en matière de politique des femmes en Europe, dont nous pouvons nous inspirer en Allemagne. Un comportement responsable de la part des hommes et des femmes politiques allemands, notamment en ce qui concerne notre responsabilité vis-à-vis de notre passé nazi, serait d’écouter les autres et d’apprendre. Je vous invite à Paris, où des féministes fortes et intellectuelles se feront un plaisir de vous expliquer leur rapport à la prostitution et à l’avortement. Soyez solidaires de ces femmes en Europe !

Je demande donc à tous les partis de se débarrasser de leur étroitesse d’esprit, d’abandonner leur clientélisme et leurs tactiques politiques et de mettre en place une politique des femmes qui leur soit réellement favorable.
Ce serait le signe d’une Europe forte ! C’est important pour l’Allemagne, pour l’Europe, pour la paix, pour notre avenir.

22.05.2024.

413 feministische Organisationen rügen die Deutsche Frauenpolitik in der EU

Ein Text von Dr. Ingeborg Kraus,

Nazi-Deutschland hat Europa in Schutt und Asche gelegt, Millionen Menschen umgebracht, vertrieben und mit dem Holocaust, einen ohnegleichen Zivilisationsbruch vollzogen. Die Europäische Union ist langsam auf diesen Scherben entstanden und gewachsen. Deutschland hat die Demokratie nicht errungen, sie wurde ihr geschenkt. Dafür mussten tausende Soldaten der Alliierten Streitkräfte kämpfen und viele Zehntausende haben ihr Leben dafür gelassen. Das neue demokratische Deutschland ist Teil der EU und trägt, aufgrund seiner Täter-Geschichte, eine besondere Verantwortung innerhalb der EU.

Dieses Jahr findet die Europawahl in einem Jahr voller Krisen statt: Kriege, Umweltkatastrophen aufgrund des Klimawandels und einem Erstarken von populistischen und rechtsextremen Kräften weltweit.

Wenn nur Frauen die Welt regieren würden, wäre die Welt ein Paradies auf Erden. Dem ist leider nicht so. Patriarchale Politik beherrscht weiterhin das politische Handeln: Ausbeutung, Unterdrückung, Brutalität und Herrschsucht auf kosten von Mensch, Tier und Natur. Frauen in der Politik und feministische Politik waren noch nie so wichtig wie heute.

Deutschland wurde nach dem zweiten Weltkrieg die Hand gereicht und wurde Teil der EU. Wie geht Deutschland mit diesem geschenkten Vertrauen um? In diesem Text will ich die deutsche EU-Politik in Hinblick auf ihre Frauenpolitik analysieren und stelle mir auch die Frage: Wie geht Deutschland mit seiner historischen Verantwortung in der EU um?

Auf vielen Wahlkampfplakaten sprechen sich die Parteien für ein starkes Europa aus. Tun sie das wirklich?

Ich fange mit einigen Schlussfolgerungen aus meinem Text an: Es muss nämlich festgestellt werden, dass sich Deutschland sehr oft wie ein schlechter Schüler innerhalb der EU benimmt: Entweder macht es seine Hausaufgaben gar nicht oder falsch. Deutschland blockiert auch oft fortschrittliche Gesetze in der EU, bockt rum oder zeigt sich von der EU genervt. Beispiele dafür gibt es en Masse. Hier nur ein paar davon:

Deutschland hat sich z.B. 5 Jahre Zeit gelassen um die EU-Richtlinie (2011/36/EU) zum besseren Schutz vor Menschenhandel von 2011 mit dem §232 StGB im Jahr 2016 umzusetzen. Bei seiner Umsetzung hat Deutschland die Begriffe „Missbrauch von Macht und Ausnutzung besonderer Schutzbedürftigkeit“ nicht aufgenommen. Es ist deshalb auch noch heute zweifelhaft ob Deutschland seiner Pflicht hier wirklich nachgekommen ist.

Auch die Istanbul Konvention von 2011 (ein Völkerrechtlich bindendes Instrument zur Bekämpfung von Gewalt gegen Frauen) hat Deutschland erst 6 Jahre später, also im Jahr 2017 ratifiziert und gilt in Deutschland erst seit Februar 2018 als geltendes Recht. Bis heute fehlen jegliche Strategien für dessen Umsetzung.

Im Fall der Kinderpornografie hat Deutschland 10 Jahre auf sich warten lassen und ist erst 2021 den Richtlinien der EU (2011/92/EU) nachgegangen, die diese Delikte als schwere Straftaten sieht. Mai 2024 rudert die neue Regierung dann wieder zurück indem sie diese Tatbestände auf eine minderschwere Straftat herabstuft, obwohl dies im eindeutigen Widerspruch mit der EU-Richtlinie steht.

Wie sieht die Frauenpolitik der einzelnen Parteien in Deutschland aus? Wir werden hier nicht alle Themen analysieren, sondern nur die Dringlichsten: Prostitution und Schwangerschaftsabbruch.

Deutschland hat sich durch die Einführung seiner liberalen Gesetzgebung zu Prostitution im Jahr 2002 zum Bordell Europas entwickelt. Die internationale Politik fordert Deutschland seit Jahren auf, ihre Gesetzte zu Prostitution zu verändern und den Fokus auf die Eindämmung der Nachfrage zu legen. Was ist passiert? Nix.

Alle Parteien des Linken Spektrums (SPD, Grüne, Linke), scheinen diesbezüglich Kritikresistent zu bleiben und setzen weiterhin auf die Legalisierung der Prostitution, was genau das Gegenteil einer Eindämmung der Nachfrage als Auswirkung hat: Und zwar die Normalisierung von Sexkauf und den Schutz der Sexkäufer, Zuhälter und Bordellbetreiber.

Eine erschreckend lange Liste von internationalen Abkommen und Konventionen, die Deutschland zu einem Richtungswechsel in seiner Prostitutionspolitik auffordern, finden sie in der Endnote.

Deutschland hat eine Verpflichtung diesen Abkommen nachzugehen. Deutschland isoliert sich in Europa mit seiner Politik, die Sexkauf legalisiert und somit nichts gegen die Nachfrage tut. Seit Jahren macht Deutschland genau das Gegenteil zu dem es sich verpflichtet hat zu tun! Es scheint der Regierung anscheinend völlig egal zu sein.

Als die CDU das Nordische Modell im März 2024 zur Abstimmung in den Bundestag eingebrachte, haben alle linken Parteien (SPD, Grüne, Linke) die üblichen Mythen über Prostitution runter rezitiert (eine Freierbestrafung würde die Prostitution in den Untergrund zwingen, die Gewalt erhöhen und einem Berufsverbot gleichkommen, etc.) und den Antrag geschlossen abgeschmettert. Erstaunlich dabei ist, dass die SPD hier im Widerspruch mit ihrer eigenen EU-Politik steht, da es ja die SPD-EU-Abgeordnete Maria Noichl war, die für das Nordische Modell auf EU-Ebene kämpft und Federführend für die Annahme des EU-Parlaments folgenden Textes war: „Die Regulierung der Prostitution in der EU: ihre grenzübergreifenden Auswirkungen und die Konsequenzen für die Gleichstellung und die Frauenrechte ». Also was jetzt? Steht die SPD für das Nordische Modell in der EU aber lehnt es für Deutschland ab? Äußerst Kurios!

Wir wissen mittlerweile, dass über 90 Prozent der Frauen in der Prostitution das nicht freiwillig machen, die Mehrheit sogar Opfer von Menschenhandel ist. Hinter dem System Prostitution steckt gnadenlose Ausbeutung. Da machen sich auf dem Rücken der Frauenkörper und Frauengesundheit ein paar Männer reich. Frauen mit spezifischen Vulnerabilitäten (z.B. Vortraumatisierung, Migration, Armut) werden nicht geschützt. Durch das Prostituiertenschutzgesetz werden diese Frauen brutalen Ausbeutern zum Fraß vorgeworfen. Das ist keine linke Politik, sondern neoliberale Politik.

Das ProstitutionsGesetz von 2002 und dessen Novellierung im Jahr 2017, sind gescheitert. Alle Fakten liegen auf dem Tisch. Wie kann es sein, dass die Parteien (SPD & Grüne), die dieses Gesetz eingeführt haben, nach 20 Jahren nichts dazugelernt haben und weiterhin die Realitäten in der Prostitution verleugnen? Die traurige Realität ihrer Borniertheit ist aber, dass tausende Frauen täglich in der Prostitution dafür büßen müssen und sexuelle Gewalt erleben.

Das Thema Prostitution ist anscheinend kein „Ausrutscher“ in dem Irrweg der SPD und der Grünen, da sie nun nach demselben Denkmuster, die Leihmutterschaft, unter dem Deckmantel einer „altruistischen Leihmutterschaft“, legalisieren wollen. So ein Vorhaben wird die Ausbeutung von Frauen und den Menschenhandel selbstverständlich nur ankurbeln.

Die Linken Parteien in Deutschland (SPD, Grüne, Linke) haben Einstimmig im April 2024 für das Selbstbestimmungsgesetz gestimmt. Damit haben sie sich von einer seriösen linken Politik endgültig verabschiedet, da Linke Politik für Aufklärung steht und nicht für etwas Kabaretistisches, wo jeder Bürger jährlich sein Geschlecht wechseln darf, Hin- und Her, so wie er will. Abgeordnete haben dies durchgesetzt, indem sie falsche Tatsachenbehauptungen als Fakten dargestellt haben (z.B. „es gibt mehr als 2 Geschlechter“ oder „Transfrauen sind Frauen“). Das Geschlecht kann nun jeder und jede ab 14 Jahren in Deutschland jedes Jahr wechseln. Damit wird Kinderschutz ad absurdum erklärt und Frauen, als Geschlecht, abgeschafft. Viele Frauenerrungenschaften verlieren somit ihren Schutz, wie z.B. Frauenschutzräume, Frauensport, Frauenquoten, etc. Dieses Gesetz auch noch als Feministisch zu erklären, ist der blanke Hohn. Und sie wollen für dieses Gesetz jetzt auch noch in der EU werben! Nein Danke.

Die FDP, als kleinster Koalitionspartner in der jetzigen Ampelregierung, scheint nur Politik für ihre kleine männliche Zielgruppe zu machen. Sie blockiert nicht nur innerhalb ihrer Koalition wichtige Reformen, sondern auch in der EU: Sie hat die Abstimmung über das europäische Lieferkettengesetz blockiert, sie war gegen den Verbrenner-Stopp, gegen ein Glyphosat-Verbot und hat gegen ein fortschrittliches Gesetz zum Schutz der Frauen vor Vergewaltigung in der EU gestimmt. Innerhalb von Deutschland ist sie natürlich auch für die Fortsetzung der liberalen Gesetzgebung zu Prostitution, der Legalisierung von Leihmutterschaft, der Vermarktung von Eizellen und dem Selbstbestimmungsgesetz. Sie kann anscheinend nur Lobby-Politik für ihre männliche elitäre Klientele machen zu können. Als Feministin hoffe ich ausdrücklich, dass die FDP weder in Deutschland, noch in der EU, nie wieder Fuß fasst.

Die CDU hat sich in vielen Bereichen der Frauenpolitik positiv entwickelt, so ist sie die erste und einzige etablierte Partei in Deutschland, die das Nordische Modell fordert, sowie gegen Leihmutterschaft ist und das Selbstbestimmungsgesetz in der jetzigen Form ablehnt.

Seit mehr als 50 Jahren ändert sie jedoch ihre Meinung nicht zum Thema Schwangerschaftsabbruch. In Deutschland werden Abtreibungen immer noch unter dem Strafgesetzbuch behandelt und steht somit zwischen Mord, Totschlag und fahrlässiger Tötung im Gesetzbuch. Das findet die CDU/CSU weiterhin in Ordnung. 1995 wurde ein Kompromiss eingegangen, der einen Abbruch bis zur 12. Woche erlaubt, wenn eine Beratung durchgeführt wird. Das klingt vorerst einmal gar nicht so schlimm. Die negativen Auswirkungen, Abtreibungen weiterhin unter dem §218 des Strafrechts zu handhaben, sind aber sehr groß: Abtreibung gehört nicht zur Grundausbildung in der Gynäkologie, deswegen sind Ärzte, die Abtreibungen durchführen, im Rücklauf. Viele Kliniken mit christlichen Trägern, weigern sich Abtreibungen durchzuführen. Sogar große Versorgungskliniken, bieten Abtreibungen nicht immer an. Es gibt mittlerweile eine echte Versorgungsnotlage. In einer mittelgroßen Stadt wie meiner, Karlsruhe mit ca. 300.000 Einwohnern, gibt es nur einen Arzt, der Abtreibungen mit der Absaug-Methode anbietet. Bei Krankheit oder Urlaub, müssen die Frauen eine halbe Weltreise zur nächsten großen Stadt machen um dann von einem fremden Arzt oft lieblos und wie am Fließband behandelt zu werden. Die Situation in Bayern ist noch viel schlimmer: nur 9 von 83 öffentlichen Krankenhäusern bieten noch Schwangerschaftsabbrüche an. Viele Frauen berichten über feindselige Behandlungen und Beratungen, als seien sie Straftäter. Ärzte, die Abtreibungen durchführen, erleben auch feinselige Kampagnen gegen sie.

Wenn man mit CDU/CSU Politikerinnen über diesen Notstand spricht, fallen sehr schnell folgende Worte: „Schutz des ungeborenen Lebens“. Sie sehen in dem „Kompromiss des Jahres 1995“, weiterhin eine gute Lösung. Sie sehen aber nicht, dass dieser Konflikt schon lang nicht mehr zwischen Parteien des Rechten und Linken Spektrums oder Konservativen und Liberalen besteht, sondern zwischen Rechtsextremen und christlichen Fundamentalisten gegen Aufgeklärten. In einer historischen Abstimmung in Frankreich, haben alle Parteien, außer die Rechtsextremen, für das Recht auf Abtreibung in die Verfassung, gestimmt. Es war auch Simone Veil, Holocaust-Überlebende, Gesundheitsministerin einer mitte-rechts geführten Regierung und erste Präsidentin des EU-Parlaments, die 1975 das Gesetz zur Entkriminalisierung des Schwangerschaftsabbruchs in Frankreich eingeführt hat.

„Das Recht auf Abtreibung ist ein Grundrecht“, sagt nun auch das Europäische Parlament und stimmt im April 2024 mit eindeutiger Mehrheit für die Aufnahme dieses Rechtes in die Grundrechtecharta.

Die CDU/CSU muss sich hier den Vorwurf machen lassen, dass sie sich mit ihrer Haltung in diesem Punkt auf die Seite der Rechtsextremen und christlichen Fundamentalisten schlägt. Sie droht mit einer Klage vor dem Bundesverfassungsgericht. Sie scheinen weiterhin auf den Vatican hören zu wollen und nicht auf die EU, nicht auf Simone Veil, noch auf unser Nachbarland Frankreich, das dieses Recht nun in ihre Verfassung verankert hat. Sie wollen weiterhin Frauen, die ungewollt schwanger werden, als Kriminelle behandeln. Es geht hier aber um eine Basisversorgung in der Frauengesundheit, nicht um eine Straftat.

Seit Jahren! bringt die CDU/CSU die Idee einer deutschen Leitkultur ein, die die Gesellschaft zusammenhalten soll. Dabei kommt sie mit abstrusen Ideen wie Tannenbaum und Döner. Es ist nicht die Baguette oder der Beaujolais, die der französischen Gesellschaft eine Orientierung gibt, sondern ihre republikanischen Werte: Liberté, Égalité, Fraternité. Deutschland hat das Grundgesetz, das dieses Jahr seinen 75. Geburtstag feiert. Dort steht alles drinnen, was eine Gesellschaft braucht, um einen Zusammenhalt zu finden. Orientieren Sie sich bitte daran! Und in Bezug auf Frauenrechte: auf den Paragraphen 3, der die Gleichstellung der Geschlechter anstrebt. Mit der Legalisierung von Sexkauf, bleiben Deutschland um Lichtjahre davon entfernt.

Mit ihrer Politik, die auf extreme Missstände, keine Antwort findet, stärken Sie selbst die Rechtsextremen Kräfte in Deutschland. Viele AFD-Wähler sind mit Sicherheit nur Protestwähler, die ihre Enttäuschung so zum Ausdruck bringen.

So sieht die Frauenpolitik in Deutschland aus. Eine schwierige politische Landschaft, wo eine Feministin keine Heimat wirklich finden kann. Deutschland betreibt eine in sich verschlossene Frauenpolitik ohne über den eigenen Tellerrand zu schauen um zu sehen was ihre Nachbarinnen machen und wie sie mit gewissen Themen umgehen. Europa ist aber auch da um den eigenen Horizont zu erweitern und von anderen zu lernen. Es gibt viele große frauenpolitische Errungenschaften in Europa, von denen wir in Deutschland uns wirklich etwas abschreiben können. Ein verantwortungsvolles Verhalten deutscher Politiker und Politikerinnen, auch in Bezug auf unsere Verantwortung gegenüber unserer Nazi-Vergangenheit, wäre, anderen zuzuhören und zu lernen. Ich lade sie nach Paris ein, wo starke und intellektuelle Feministinnen, sie gerne über ihren Umgang mit Prostitution und Schwangerschaftsabbrüchen aufklären. Solidarisieren sie sich mit diesen Frauen in Europa!

Deshalb fordere ich alle Parteien auf, ihre Borniertheit abzulegen, ihre Klientelpolitik sowie politisches Taktieren aufzugeben und Frauenpolitik zu betreiben, die wirklich Frauen zugutekommt.

Das wäre ein Zeichen für ein starkes Europa! Es ist wichtig für Deutschland, für Europa, für den Frieden, für unsere Zukunft.

22 de mayo de 2024

413 organizaciones feministas se pronuncian contra la política de Alemania respecto a las mujeres en la Unión EuropeaUn texto de la Dra. Ingeborg Kraus,

La Alemania nazi incendió Europa, mató y expulsó a millones de personas y cometió, con el Holocausto, una ruptura sin precedentes de la civilización. La Unión Europea nació y creció lentamente sobre estos escombros. Alemania no conquistó la democracia, se la ofrecieron. Miles de soldados de las fuerzas aliadas tuvieron que luchar por ello y decenas de miles de personas perdieron la vida. La nueva Alemania democrática es parte de la UE y tiene, debido a su historia de culpabilidad, una responsabilidad especial dentro de la UE.

Este año, las elecciones europeas se celebran en un año de crisis: guerras, desastres ecológicos debido al cambio climático y el ascenso de fuerzas populistas y de extrema derecha en todo el mundo.

La política patriarcal sigue dominando la acción política: explotación, opresión, brutalidad y sed de dominación en detrimento de los hombres, los animales y la naturaleza. Las mujeres en la política y la política feminista nunca han sido más importantes que hoy.

Alemania recibió ayuda después de la Segunda Guerra Mundial y se convirtió en miembro de la UE. ¿Cómo gestiona Alemania esta confianza ofrecida? En este texto quiero analizar la política europea de Alemania en lo que respecta a su política hacia las mujeres, y también me hago la siguiente pregunta: ¿cómo gestiona Alemania su responsabilidad histórica dentro de la UE?

En muchos carteles de campaña, los partidos hablan a favor de una Europa fuerte. ¿Realmente lo hacen? Empezaré sacando algunas conclusiones de mi texto: hay que señalar que Alemania muy a menudo se comporta como un mal estudiante dentro de la UE: o no hace los deberes o los hace mal.

Alemania también suele bloquear leyes progresistas dentro de la UE, hacer oídos sordos o mostrar molestia con la UE. Los ejemplos son legión. Éstos son algunos de ellos: Por ejemplo, Alemania se dio 5 años para implementar la directiva europea de 2011 (2011/36/UE) sobre una mejor protección contra la trata de personas con el artículo 232 del Código Penal en 2016. Durante su transposición, Alemania no no integrar las nociones de “abuso de autoridad y explotación de una vulnerabilidad particular”. Por lo tanto, todavía hoy es dudoso que Alemania haya cumplido realmente sus obligaciones en este ámbito.

De manera similar, el Convenio de Estambul de 2011 (un instrumento internacional vinculante para combatir la violencia contra las mujeres) no fue ratificado por Alemania hasta seis años después, es decir, en 2017, y solo se considera ley vigente en Alemania desde febrero de 2018. Hasta ahora, no hay ninguna estrategia para su implementación.

En el caso de la pornografía infantil, Alemania esperó 10 años y recién en 2021 dio seguimiento a las directivas de la UE (2011/92/UE), que considera estos delitos como delitos graves. Luego, el nuevo gobierno cambió de rumbo el 1 de mayo de 2024 al reducir este delito a un delito menos grave, aunque esto estaba en clara contradicción con la directiva de la UE. ¿Cuáles son las políticas de mujeres de los diferentes partidos en Alemania? No analizaremos aquí todos los temas, sino sólo los más urgentes: la prostitución y la interrupción del embarazo.

  • PROSTITUCIÓN

Al introducir una legislación liberal sobre la prostitución en 2002, Alemania se convirtió en el burdel de Europa. La política internacional lleva años pidiendo a Alemania que cambie sus leyes sobre prostitución y se centre en reducir la demanda. Qué pasó ? Nada de nada.

Todos los partidos de izquierda (SPD, Verdes, Linke) parecen resistirse a las críticas y siguen centrándose en la legalización de la prostitución, que tiene exactamente el efecto contrario de reducir la demanda: la normalización de la compra de sexo y la protección de los compradores de sexo. proxenetas y administradores de burdeles.

En la nota final encontrará una lista terriblemente larga de acuerdos y convenciones internacionales que exigen que Alemania cambie de dirección en su política de prostitución.

Alemania tiene la obligación de respetar estos acuerdos. Alemania se aísla en Europa con su política que legaliza la compra de sexo y por tanto no hace nada contra esa demanda. ¡Durante años, Alemania ha estado haciendo exactamente lo contrario de lo que prometió hacer! Al gobierno no parece importarle.

Cuando la CDU sometió el modelo nórdico a la votación del Bundestag en marzo de 2024, todos los partidos de izquierda (SPD, Verdes, Linke) recitaron los mitos habituales sobre la prostitución (penalizar a los clientes obligaría a la prostitución a pasar a la clandestinidad, aumentaría la violencia y equivaldría a prohibición profesional, etc.) y rechazó la propuesta de plano. Es sorprendente comprobar que el SPD está aquí en contradicción con su propia política europea, ya que fue la eurodiputada del SPD Maria Noichl quien luchó por el modelo nórdico a nivel europeo y quien estuvo en el origen de la adopción por parte del Parlamento Europeo de las siguientes texto: “La regulación de la prostitución en la UE: sus efectos transfronterizos y sus consecuencias para la igualdad y los derechos de las mujeres”. Entonces, ¿qué hacer ahora? ¿Apoya el SPD el modelo nórdico en la UE pero lo rechaza en el caso de Alemania? ¡Es sumamente curioso!

Ahora sabemos que más del 90% de las mujeres que entran en la prostitución no lo hacen voluntariamente, siendo la mayoría de ellas incluso víctimas de trata de personas. Detrás del sistema de prostitución se esconde una explotación despiadada. Algunos hombres se enriquecen gracias al cuerpo y la salud de las mujeres. Las mujeres con vulnerabilidades específicas (por ejemplo, traumas previos, migración, pobreza) no están protegidas. Con la Ley de Protección a las Prostitutas, estas mujeres están siendo entregadas a explotadores brutales. Esta no es una política de izquierda, sino una política neoliberal.

La ley de prostitución de 2002 y su enmienda de 2017 fracasaron. Todos los hechos están ahí. ¿Cómo es posible que los partidos (SPD y Verdes) que introdujeron esta ley no hayan aprendido nada después de 20 años y sigan negando la realidad de la prostitución? La triste realidad de su estrechez de miras es, sin embargo, que miles de mujeres pagan diariamente el precio de la prostitución y sufren violencia sexual.

El tema de la prostitución no parece ser un « desliz » en los errores del SPD y de los Verdes, que ahora quieren legalizar, según el mismo patrón de pensamiento, la maternidad subrogada, bajo el pretexto de « sustitución altruista de la maternidad ». Evidentemente, un proyecto de este tipo sólo fomentará la explotación de las mujeres y la trata de personas.

  1. “CAMBIO DE SEXO

Los partidos de izquierda en Alemania (SPD, Verdes, Linke) votaron por unanimidad a favor de la ley de autodeterminación en abril de 2024. Así, renunciaron definitivamente a una política de izquierda seria, porque la política de izquierda es sinónimo de información y no de fantasía. digno de un cabaret, donde cada ciudadano puede cambiar de sexo cada año, en un sentido u otro, como desee. Los parlamentarios lo han impuesto haciendo pasar declaraciones falsas como hechos (por ejemplo, “hay más de dos sexos” o “las mujeres transgénero son mujeres”). Cualquier persona mayor de 14 años en Alemania ahora puede cambiar de género cada año. Se declara así absurda la protección de los niños y se abolió la mujer como sexo. Las mujeres pierden así muchos derechos, como los espacios protegidos para las mujeres, el deporte femenino, las cuotas femeninas, etc. Declarar que esta ley es feminista es una broma. ¡Y ahora quieren promover esta ley en la UE! No gracias !

El FDP, como socio de coalición más pequeño del actual gobierno, parece hacer política sólo para su pequeño grupo objetivo masculino. No sólo bloquea reformas importantes dentro de su coalición, sino también dentro de la UE: bloqueó la votación sobre la ley de la cadena de suministro europea, se opuso a la interrupción de la combustión de los vehículos, a la prohibición del glifosato y votó en contra de una ley progresista para proteger a las mujeres contra Violación en la UE. En Alemania, por supuesto, también está a favor de que se mantenga la legislación liberal sobre la prostitución, la legalización de la maternidad subrogada, la comercialización de óvulos y la ley de autodeterminación. Parece que sólo puede hacer política de lobby para su elitista clientela masculina. Como feminista, espero que el FDP nunca más ocupe una posición de poder, ni en Alemania ni en la UE.

  1. ABORTO

La CDU se ha desarrollado positivamente en muchos ámbitos de la política femenina. Por lo tanto, es el primer y único partido establecido en Alemania que exige el modelo nórdico, se opone a la maternidad subrogada y rechaza la ley de autodeterminación en su forma actual.

Sin embargo, desde hace más de 50 años no ha cambiado de opinión sobre la interrupción del embarazo. En Alemania, el aborto todavía está contemplado en el código penal y, por tanto, se sitúa entre el asesinato, el homicidio y el homicidio. La CDU/CSU sigue considerando esto normal. En 1995 se llegó a un acuerdo que autorizaba el aborto hasta la semana 12, previa consulta médica. Al principio esto no parece tan malo. Pero las consecuencias negativas de seguir gestionando abortos en virtud del artículo 218 de la ley penal son muy importantes: el aborto no forma parte de la formación básica en ginecología, por lo que está disminuyendo el número de médicos que practican abortos. Muchas clínicas dirigidas por líderes cristianos se niegan a realizar abortos. Incluso las grandes clínicas de salud no siempre ofrecen abortos. Hoy en día hay una verdadera escasez de atención. En una ciudad de tamaño medio como la mía, Karlsruhe, con unos 300.000 habitantes, sólo hay un médico que ofrece abortos por aspiración. Si está enfermo o de vacaciones, las mujeres deben hacer un largo viaje a otra ciudad y ser tratadas allí por un médico extranjero, a menudo sin consideración alguna y en cadena de montaje. La situación en Baviera es aún peor: sólo 9 de 83 hospitales públicos ofrecen todavía interrupciones del embarazo. Muchas mujeres denuncian tratamientos y consultas en un clima hostil, como si fueran delincuentes. Los médicos que practican abortos también son objeto de campañas hostiles.

Cuando hablamos de este estado de emergencia con mujeres políticas del CDU/CSU, rápidamente surgen las siguientes palabras: “protección de la vida no nacida”. Consideran que el “compromiso de 1995” es una buena solución. Pero no ven que este conflicto ya no enfrenta desde hace tiempo a partidos de derecha e izquierda o conservadores y liberales, sino a la extrema derecha y a los fundamentalistas cristianos contra personas de mentalidad abierta. En una votación histórica en Francia, todos los partidos excepto la extrema derecha votaron para incluir el derecho al aborto en la constitución. Fue Simone Veil, sobreviviente del Holocausto, ministra de Salud de un gobierno de centroderecha y primera presidenta del Parlamento Europeo, quien presentó la ley de 1975 que despenalizó el aborto en Francia.

“El derecho al aborto es un derecho fundamental”, afirma ahora el Parlamento Europeo, que votó en abril de 2024 por clara mayoría la inclusión de este derecho en la Carta de los Derechos Fundamentales.

En este punto hay que criticar a la CDU/CSU por su posición a este respecto, que la sitúa del lado de la extrema derecha y de los fundamentalistas cristianos. Los funcionarios amenazan con presentar una denuncia ante el Tribunal Constitucional Federal. Parecen querer seguir escuchando al Vaticano y no a la UE, ni a Simone Veil, ni a nuestra vecina Francia, que ahora ha incluido este derecho en su constitución.

Quieren seguir tratando como criminales a las mujeres que están embarazadas contra su voluntad. Sin embargo, se trata de una atención básica en términos de salud de la mujer y no de un delito.

Durante años, la CDU/CSU ha introducido la idea de una cultura alemana dominante que supuestamente cimentaría la sociedad. Al hacerlo, avanza temas absurdos como el árbol de Navidad y el kebab. No es la baguette o el Beaujolais lo que da dirección a la sociedad francesa, sino sus valores republicanos: Libertad, Igualdad, Fraternidad. Alemania tiene su Ley Fundamental, que este año celebra su 75º aniversario. Allí encontramos todo lo que una sociedad necesita para encontrar cohesión. ¡Te invito a inspirarte en ello! Para los derechos de las mujeres, es el párrafo 3 sobre igualdad de género. Con la legalización de la compra de sexo, la propia Alemania está en contradicción con su párrafo sobre igualdad.

Con sus políticas que no encuentran respuesta a disfunciones extremas, los partidos políticos establecidos están fortaleciendo a las fuerzas de extrema derecha en Alemania. Ciertamente, muchos votantes de la AFD son sólo votantes de protesta que expresan de esta manera su decepción.

Así es la política alemana hacia las mujeres. Un panorama político difícil, donde una feminista realmente no puede encontrar su lugar. Alemania sigue una política de mujeres introspectiva, sin mirar más allá de su propio horizonte para ver qué están haciendo sus vecinos y cómo tratan ciertos temas. Pero Europa también está aquí para ampliar sus propios horizontes y aprender de los demás. Hay muchos grandes logros en la política de mujeres en Europa, de los que podemos inspirarnos en Alemania. Un comportamiento responsable por parte de los políticos alemanes, especialmente en lo que respecta a nuestra responsabilidad por nuestro pasado nazi, sería escuchar a los demás y aprender. Los invito a París, donde feministas fuertes e intelectuales estarán encantadas de explicarles su relación con la prostitución y el aborto. ¡Son solidarios con estas mujeres en Europa!

Por lo tanto, pido a todos los partidos que abandonen su estrechez de miras, abandonen su amiguismo y sus tácticas políticas y pongan en marcha una política en favor de las mujeres que les sea verdaderamente favorable. ¡Ésta sería la señal de una Europa fuerte! Esto es importante para Alemania, para Europa, para la paz y para nuestro futuro.

13 février 2024

Le Front féministe international soutient l’action de pétition de Women against surrogacy Belgium, qui s’oppose à la location de ventres en Belgique. Il signe la pétition « Gestation pour autrui.Rejetez l’Avis n°86 du Comité consultatif de Bioéthique de Belgique 

Support n°16 Feb. 13th, 2024
The International Feminist Front supports the petition campaign by Women against surrogacy Belgium, which opposes the leasing of wombs in Belgium. It has signed the petition « Surrogate motherhood. Reject Opinion No. 86 of the Belgian Advisory Committee on Bioethics ».

Unterstützung Nr. 16 13. Februar 2024
Die Internationale Feministische Front unterstützt die Unterschriftenaktion der Women against surrogacy Belgium, die sich gegen die Vermietung von Bäuchen in Belgien wendet. Sie unterzeichnet die Petition « Leihmutterschaft. Lehnen Sie die Stellungnahme Nr. 86 des belgischen Beratungsausschusses für Bioethik ab ».

Apoyo n°16 13 de febrero de 2024
El Frente Feminista Internacional apoya la campaña de petición de Mujeres contra la gestación subrogada Bélgica, que se opone al alquiler de vientres en Bélgica. Ha firmado la petición « Maternidad subrogada. Rechazar el dictamen nº 86 del Comité Consultivo de Bioética de Bélgica ».

19 janvier 2024.

Le Front féministe international soutient l’appel du Collectif Paris 2024 (créé par deux membres du Front féministe international : la Ligue du droit international des femmes et la Fondation Anne-Marie Lizin).

Paris 2024 demande au Comité d’organisation des Jeux Olympiques de veiller au respect de la Charte Olympique et donc de refuser la sélection des pays imposant l’apartheid sexuel, c’est-à-dire l’Iran et l’Afghanistan (voir document de présentation).


Support n°15 – 19 january 2024.

The International Feminist Front supports the appeal by the Paris 2024 Collective (created by two members of the International Feminist Front: the League of the international rights of women and the Anne-Marie Lizin Foundation).

Paris 2024 is asking the Organising Committee of the Olympic Games to ensure that the Olympic Charter is respected and therefore to refuse to select countries that impose sexual apartheid, i.e. Iran and Afghanistan (see presentation document).

Unterstützung Nr. 15 19. Januar 2024.

Die Internationale Feministische Front unterstützt den Aufruf des Kollektivs Paris 2024 (gegründet von zwei Mitgliedern der Internationalen Feministischen Front: der Liga für internationales Frauenrecht und der Anne-Marie-Lizin-Stiftung).

Paris 2024 fordert das Organisationskomitee der Olympischen Spiele auf, die Einhaltung der Olympischen Charta zu überwachen und daher die Auswahl von Ländern, die sexuelle Apartheid verhängen, d.h. Iran und Afghanistan, abzulehnen (siehe Präsentationsdokument).

Apoyo n°15 – 19 de enero de 2024.

El Frente Feminista Internacional apoya el llamamiento del Colectivo París 2024 (creado por dos miembros del Frente Feminista Internacional: la Liga de Mujeres de Derecho Internacional y la Fundación Anne-Marie Lizin).

París 2024 pide al Comité Organizador de los Juegos Olímpicos que vele por el respeto de la Carta Olímpica y, por tanto, que rechace la selección de países que imponen el apartheid sexual, es decir, Irán y Afganistán (véase el documento de presentación).

« Paris 2024 : Appliquez la Charte olympique ! » [pdf]

> « Paris 2024: Enforce the Olympic Charter! » [pdf]

18 décembre 2023.

Soutien à la Ligue du droit international des femmes qui publie un communiqué de presse à propos d’une Afghane voilée nommée cheffe de la « Refugee Olympic Team Mission ».

Support n°14December 18, 2023.

Support for the Women’s International Law League, which issues a press release about a veiled Afghan woman appointed head of the « Refugee Olympic Team Mission ».

Unterstützung Nr. 14 – 18. Dezember 2023.

Unterstützung für die Liga für internationales Frauenrecht, die eine Pressemitteilung über eine verschleierte Afghanin veröffentlicht, die zur Leiterin der « Refugee Olympic Team Mission » ernannt wurde.

Apoyo nº 14 – 18 de diciembre de 2023.

Apoyo a la Liga de Mujeres por el Derecho Internacional, que publicó un comunicado de prensa sobre una mujer afgana con velo nombrada jefa de la « Misión del Equipo Olímpico de Refugiados ». 

> Texte complet en 4 langues (FR, DE, ES, EN)

Lettre à la ministre française des Sports au sujet d’un comité de travail sur l’inclusion des athlètes hommes trans devenus « femmes » dans les catégories réservées aux femmes. La lettre émane d’un groupe d’athlètes, de scientifiques et de féministes, et le Front féministe international la cosigne.

Support n°13December 18, 2023.

Letter to the French Minister of Sports concerning a working committee on the inclusion of trans men athletes who have become « women » in categories reserved for women. The letter comes from a group of athletes, scientists and feminists, and is co-signed by the International Feminist Front.

Unterstützung n°13 – 18. Dezember 2023.

Brief an die französische Sportministerin über einen Arbeitsausschuss zur Aufnahme von männlichen Trans-Athleten, die zu « Frauen » geworden sind, in die für Frauen reservierten Kategorien. Der Brief stammt von einer Gruppe von Athleten, Wissenschaftlern und Feministen, und die Internationale Feministische Front unterzeichnet ihn mit. 

Apoyo n°13 – 18 de diciembre de 2023.

Carta al Ministro francés de Deportes relativa a una comisión de trabajo sobre la inclusión de hombres trans que se han convertido en « mujeres » en categorías reservadas a las mujeres. La carta procede de un grupo de deportistas, científicas y feministas, y ha sido firmada conjuntamente por el Frente Feminista Internacional.

17 novembre 2023  

Le Front féministe international (400 associations dans 7 pays) soutient le Centre Évolutif Lilith, association lesbienne de Marseille attaquée par des transprosélytes* parce qu’elle défend les droits des femmes.

Die Internationale Feministische Front (400 Verbände in 7 Ländern) unterstützt das Evolutionszentrum Lilith, lesbische Vereinigung in Marseille von Transproselyten* angegriffen weil sie sich für die Rechte von Frauen einsetzt.

El Frente Feminista Internacional (400 asociaciones en 7 países) apoya al Centre Évolutif Lilith una asociación de lesbianas de Marsella atacada por los transprosélitos* porque defiende los derechos de las mujeres.

> Texte complet en 3 langues (FR, DE, ES)

21 septembre 2023  

Le pouvoir théocratique d’Iran a mis en place un système d’apartheid sexuel, et tue des femmes parce qu’elles sont des femmes.
Nous appelons les autorités de nos pays à dénoncer ces féminicides d’État. Nous sommes solidaires des femmes, en Iran, en Afghanistan ou ailleurs dans le monde, qui sont violentées ou assassinées parce qu’elles sont des femmes. 

Die theokratische Macht im Iran hat ein System der sexuellen Apartheid errichtet und tötet Frauen, weil sie Frauen sind.
Wir rufen die Behörden unserer Länder dazu auf, diese staatlich verordneten Feminiziden anzuprangern. Wir solidarisieren uns mit den Frauen im Iran, in Afghanistan oder anderswo auf der Welt, die vergewaltigt oder ermordet werden, weil sie Frauen sind. 

Iran’s theocratic regime has set up a system of sexual apartheid, killing women because they are women.
We call on the authorities in our countries to denounce these state feminicides. We stand in solidarity with women, in Iran, Afghanistan and elsewhere in the world, who are abused or murdered because they are women. 

El régimen teocrático de Irán ha instaurado un sistema de apartheid sexual, matando a mujeres por el hecho de ser mujeres.
Pedimos a las autoridades de nuestros países que denuncien estos feminicidios de Estado. Nos solidarizamos con las mujeres de Irán, Afganistán y otros lugares del mundo que son violadas o asesinadas por el hecho de ser mujeres. 

> Textes complets en 4 langues / Full texts in 4 languages (FR, EN, DE, ES)

19 juin 2023

Le Front Féministe cosigne une lettre de la CLEF (Coordination française pour le Lobby Européen des Femmes) au président de la République française pour lui demander que la France tienne ses engagements et insiste pour maintenir la criminalisation du viol dans un projet de directive européenne sur les violences contre les femmes.

18 juin 2023

À la demande de féministes espagnoles, le Front Féministe signe une pétition (texte en espagnol, et traduction en anglais) au sujet de la publicité faite par deux congrès à la maternité de subsitution (location de ventres).

Auf Bitten spanischer Feministinnen, die Feministische Front unterzeichnet eine Petition (Text auf Spanisch, und Übersetzung auf Englisch), über die Werbung zweier Kongresse für Leihmutterschaft (Vermietung von Bäuchen).

A petición de las feministas españolas, el Frente Feminista firma una petición (texto en español y traducción al inglés), sobre el tema de la publicidad de dos congresos de maternidad subrogada (alquiler de vientres).

At the request of Spanish feminists, the Feminist Front signs a petition (in Spanish with an English translation), on the advertising of surrogate motherhood (womb rental) by two congresses.

https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSfSiEuDWWMgvt_mytYrSROuTgqhtOAeSo28L5_BgWDoKpcHyQ/viewform

7 juin 2023

Le Front Féministe soutient Mme Reem Alsalem, Rapporteuse spéciale des Nations-Unies sur la violence contre les femmes et les filles, contre les accusations de l’AWID (Malaisie) qui semble considérer la défense de ces droits comme une attaque contre les personnes trans. 

The Feminist Front supports Ms. Reem Alsalem, United Nations Special Rapporteur on violence against women and girls, against the accusations of AWID (Malaysia), which seems to consider the defense of these rights as an attack against trans people.

Statement by Reem Alsalem, Special Rapporteur on violence against women and girls on AWID ‘s open letter of 18 May 2023

   “There Is No Place for Anti-Trans Agendas in the UN”

20 mars 2023 

Le Front Féministe soutient Dora Moutot, attaquée en justice par des transactivistes, alors que ses déclarations sur des « personnes trans » sont dans les limites de la liberté d’expression dans une démocratie. Il soutient de même Marguerite Stern, associée à Dora Moutot dans une autre plainte. 

16 mars 2023  

Le Front Féministe soutient Nadia, réalisatrice d’une émission de radio féministe à Marseille, qui est l’objet d’une campagne de haine à cause de ses positions sur trois sujets qui divisent les féministes et les gens de gauche : la prostitution, le voile et le transactivisme.

5 octobre 2022

Violences entre féministes : ça suffit !

Après les attaques physiques contre l’Amazone Paris lors de la manifestation pour le droit à l’avortement, le 28 septembre à Paris, soutien à ce groupe féministe et appel à cesser cette escalade de violences qui fait le jeu des masculinistes.

20 septembre 2022

Mourir pour des cheveux dépassant du voile ! 

Après le meurtre de Mahsa Amini à Téhéran, soutien aux femmes qui, en Iran et ailleurs, se battent pour leur liberté.

20 mars 2022

Signature de la Déclaration des droits des femmes basés sur le sexe :

https://www.womensdeclaration.com/fr 

19 avril 2022

Soutien de l’appel à l’arrêt du projet de réglementation internationale de la maternité de substitution lancé par la Conférence de La Haye de droit international privé. 

8 mars 2022

Soutien à l’Amicale du Nid, au Mouvement du Nid et à la Fondation Scelles qui réagissent à une campagne officielle française contre la prostitution de mineur·es. Celle-ci se focalise sur les victimes et sur les proxénètes, mais elle épargne ceux qui sont pourtant à l’origine de cette prostitution, les hommes qui paient pour des actes pédocriminels : elle évite de mettre l’accent sur les lois qui les punissent.


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